Agir chez soi

La fauche tardive
La fauche tardive est une pratique agricole et écologique qui consiste à retarder la coupe des prairies jusqu’après le pic de floraison des espèces végétales. Cette approche permet aux plantes de terminer leur cycle de reproduction et de produire des semences, favorisant ainsi la biodiversité floristique.
En plus de préserver la diversité végétale, la fauche tardive offre un refuge aux insectes pollinisateurs et aux animaux qui nichent au sol, comme les alouettes et les perdrix. Elle contribue également à la régulation de l’érosion des sols et à une meilleure rétention de l’eau grâce aux systèmes racinaires diversifiés.
La commune de Villeneuve Loubet pratique la fauche tardive sur ces espaces verts. Ainsi elle ne les coupe pas du mois de mars à juin lorsque les Obligations Légales de Débroussaillement entre en vigueur. À partir de cette date, le service Espaces Verts créer des zone refuge exclus de la tonte afin de permettre à la biodiversité d’y trouver un abri.

Les plantations mellifères
Les plantations mellifères regroupent des végétaux qui produisent du nectar et du pollen en grande quantité, constituant ainsi une source essentielle de nourriture pour les insectes pollinisateurs comme les abeilles, les bourdons et les papillons.
Ces plantations jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et la pollinisation des cultures agricoles et des jardins. Elles permettent également de lutter contre le déclin des abeilles, dont la population est fortement impactée par l’utilisation de pesticides et la réduction des espaces naturels.
Les plantes mellifères peuvent être des fleurs sauvages, des arbres fruitiers, des arbustes ou même des plantes aromatiques. L’utilisation de plantes locales permet de garantir aux pollinisateur une source de nectar adéquate et adapté à leurs besoins.
La commune de Villeneuve Loubet propose une palette de plantes adaptées aux jardins méditerranéens et à la biodiversité.

Lutte alternative
La lutte alternative et biologique est une approche écologique visant à protéger les plantes contre les ravageurs sans recourir aux pesticides chimiques. Elle repose sur l’utilisation d’organismes vivants ou de méthodes naturelles pour réguler les populations de nuisibles et préserver l’équilibre des écosystèmes.
La commune utilise principalement la lutte biologique pour lutter contre plusieurs ravageurs et nuisibles :
- La prolifération du charançon rouge (destructeur de palmier) est limitée par des nématodes (vers) et des champignons spécifiques de ce coléoptère.
- La bactérie Bacillus Thuringiensis kurstaki dévore les jeunes chenilles processionnaires.
- Les plaques de phéromones sont du biomimétisme et attirent la mouche de l’olive pour qu’elle ne s’attaque pas à l’olive.
- Les larves de coccinelles et de chrysopes sont de redoutable prédateurs des pucerons. Elles sont placées sur les plantes puis se reproduisent assurant ainsi la pérennité annuelle du dispositif.
Cette lutte vient faire opposition aux pesticides qui ont un effet néfaste à grande échelle. Ils détruisent les écosystèmes en s’attaquant à tous les insectes et font émerger des sources résistantes de ravageurs.


Installer des hotels à insectes et nichoirs à oiseaux
Les hôtels à insectes sont des abris conçus pour offrir un refuge aux insectes utiles au jardin, comme les abeilles solitaires, les coccinelles et les chrysopes. Ils favorisent la biodiversité en permettant aux pollinisateurs et aux prédateurs naturels des nuisibles de s’installer et de se reproduire.
Pour être efficaces, ces hôtels doivent être placés dans un endroit ensoleillé, orienté sud ou sud-est, à l’abri du vent et de l’humidité. Ils sont généralement constitués de matériaux naturels comme le bois, la paille, les tiges creuses et les pommes de pin, qui attirent différentes espèces. Un entretien régulier est recommandé pour éviter l’accumulation de parasites et garantir leur bon fonctionnement.
Les nichoirs sont des abris qui offrent aux oiseaux un espace sécurisé pour nidifier, particulièrement en milieu urbain ou agricole, où les cavités naturelles sont rares. Ils facilitent la reproduction des espèces comme les mésanges, rouges-gorges et moineaux en les protégeant des prédateurs et des intempéries. Pour être efficaces, ils doivent être installés à une hauteur de 2 à 5 mètres, idéalement orientés à l’est ou au sud-est, et placés à l’abri du vent et de la pluie.
Un entretien annuel est recommandé afin d’assurer une bonne hygiène et éviter les parasites. Ces installations contribuent activement à la préservation des oiseaux et au renforcement de la biodiversité locale.
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